En cette date de la célebration de la journée dédiée à la femme, les jeunes fillesmembres des clubs de paix de CPN ont émis leur point de vue pour avoir un Etat démocratique étant donné que Congo Peace Network a toujours considéré la paix, la justice et la bonne gouvernance comme principaux piliers d’un développement durable.
Certes, la femme, longtemps mise à l’écart a un grand rôle à jouer pour y arriver.
Bénigne Kandeva
Pour Bénigne KANDEVA, jeune étudiante et membre du club de paix de Congo Peace Network, la justice n’est pas seulement une affaire d’hommes mais également des femmes. Pour elle, pour avoir une bonne justice, les femmes doivent aussi être impliquées, elles doivent notamment être des juges et avocates et ainsi contribuer au même pied d’égalité que les hommes à la restauration de la justice dans leur pays.
Amina MURHEBWA
« Ce mois de la femme doit être un élan au cours duquel la femme doit travailler ardemment pour la paix », estime Amina MURHEBWA, membre du club de paix de Congo Peace Network, artiste et étudiante.
Pour Amina, l’action pour la paix, elle doit être effective tous les jours et c’est la femme qui détient la clé. Elle lance un appel : « Jeune femme, parlant de la paix, vous pouvez commencer par le peu que vous possédez déjà car seul le courage compte ».
Suzan KAVUGHO
Etudiante et membre du club de paix de CPN, Suzan KAVUGHO, elle nous partage son point de vue :
Le rôle de la femme dans la bonne gouvernance dépend du secteur dans lequel elle veut investir. La bonne gouvernance suppose sur le plan politique la participation des citoyens à la prise des décisions sur tous les plans.
La femme devrait s’y impliquer, participer activement dans des réunions, conférences concernant les grandes décisions à prendre pour la nation.
Sur le plan économique, la bonne gouvernance suppose l’élaboration des lois qui encouragent l’investissement.
Les femmes devraient penser à l’économie dans le cadre de la création de l’emploi pour lutter contre le chômage. Elles doivent participer à la lutte contre les antivaleurs du genre corruption, discrimination…
Dans le cadre administratif, elle suppose la bonne collaboration entre les administrés et les administratifs.
Elle suppose aussi l’égalité de tous les citoyens devant l’administration, ici la femme doit chercher à rendre paisible le climat de travail.
Sur le plan social tous les citoyens doivent avoir accès aux services sociaux de base, qui sont entre autre l’éducation, l’alimentation, la santé et le logement. Ici la femme doit chercher l’équité dans la distribution de ces services sans discrimination, elle doit investir en elle même, surtout dans son éducation et puis celle de la nation.
La femme doit aussi être transparente dans la gestion de la chose publique, la responsabilité, la redévabilité. Elle doit aussi à respecter les lois, car nul n’est au dessus de la loi.
2 Comments
D’après tout ce qui est dit : La femme reste alors la base de l’éducation , Merci CPN,
Pour la première fois j’étais participant à la formation sur les droits et les devoirs d’un citoyen avant, pendant et après le processus électoral.
Merci encore CPN.
C’était à Walikale