COMMUNIQUE OFFICIEL N° 001 /COORD/CPN/2020
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« Si j’étais un Homme », c’est autour de ce thème que Congo Peace Network célèbre la journée internationale des droits des femmes

Congo Pace Network, une organisation inscrite dans la logique de la protection et de la promotion des Droits Humains en général, fait sienne la promotion des droits des femmes en particulier. C’est dans ce souci qu’en marge de la commémoration de la journée des droits des femmes, Congo Peace Network a organisé, ce vendredi 14 mars 2020, à l’intention des jeunes filles et garçons des clubs de paix, une conférence autour du thème « Si j’étais un Homme ».

Cette activité avait comme objectif de vulgariser le contenu de la Résolution 1325 portant sur les droits de la femme, la paix et la sécurité, adoptée par le Conseil de sécurité des Nations Unies à sa 4213e séance, le 31 octobre 2000, d’une part, et d’autre part, d’éveiller la conscience et l’esprit de responsabilité chez les jeunes filles et femmes des clubs de paix CPN et les pousser ainsi à prendre leur destin en main. 

Les conflits n’ont pas de genre, d’aucuns diront. Pourtant, si on voit les statistiques des conflits armés qui déchirent le Kivu en particulier et la RDC en général, l’on se rend compte sans fournir beaucoup d’efforts qu’ils n’affectent pas les hommes et les femmes de la même manière et dans les mêmes proportions. En effet, la grande majorité de ceux qui subissent les effets préjudiciables des conflits armés, y compris les réfugiés et les déplacés, sont des civils, en particulier des femmes et des enfants, et que les combattants et les éléments armés les prennent de plus en plus souvent pour cible.

Congo Peace Network, estime que les femmes ont un rôle important à jouer dans la prévention et le règlement des conflits et dans la consolidation de la paix et souligne qu’il importe qu’elles participent sur un pied d’égalité à tous les efforts visant à maintenir et à promouvoir la paix et la sécurité et qu’elles y soient pleinement associées, et qu’il convient de les faire participer davantage aux décisions prises en vue de la prévention et du règlement des différends. D’où l’impérieuse nécessité de respecter scrupuleusement les dispositions du droit international humanitaire et des instruments relatifs aux droits de l’homme qui protègent les droits des femmes et des petites filles pendant et après les conflits.

« Ce qui n’est plus acceptable aujourd’hui, c’est que les nombreux crimes et violations à l’égard des femmes soient diffus dans une lecture englobante et homogénéisant qui contribue souvent à les rendre invisibles. Le refus du déni des femmes concerne également toutes les contributions que celles-ci apportent à la survie des familles et des communautés, à l’édifice de la paix et de la cohésion sociale, contributions malheureusement souvent noyées dans la même lecture englobante. », estime Jonas SINDANI, Chargé de Communication et Plaidoyer au sein de Congo Peace Network.

Cette activité organisée à l’intention des jeunes filles et garcons des clubs de paix de Congo Peace Network, a connu la collaboration du groupe théâtral GAARJ qui a interprété la pièce « Confession Féminine » qui insiste à la fois sur l’émancipation et la promotion des droits de femme.

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