Les jeunes étaient très nombreux pour participer au troisième rendez-vous mensuel du programme Congo dream dans son activité dénommée c’est possible, tenu le vendredi 25 janvier 2019. A ce rendez-vous, Congo Peace Network a reçu, dans ces locaux, Mr HAMADI TWAHA, coordonnateur zone Est du parlement d’enfants.
Différemment de ses deux prédécesseurs qui œuvrent tous dans l’entreprenariat, en l’occurrence de Mr Bernard BAHATI (DG de l’entreprise UB Telecom) et Mr Edmond SUMAILI (DG de l’entreprise NTC images), l’invité du jour lui, est un avocat au barreau de Goma ayant fini ses études à la faculté de Droit à l’ULPGL en 2013, activiste des droits des enfants, des femmes et de la jeune fille surtout.
A l’âge de 12 ans, alors qu’il était encore élève au collège Mwanga de Goma, il a intégré le parlement d’enfants qui était dans sa genèse (sans bâtiment, ni lieu de réunion), où il a rencontré plusieurs jeunes qui lui ont enseigné la promotion des droits des enfants. Quoique dans leur faible commencement, ils menaient déjà plusieurs actions de plaidoyer, tout en sachant que c’est possible et c’est faisable.
Avec le temps et le concours des plusieurs jeunes courageux, les actions du parlement se faisaient entendre à travers les médias et un peu partout dans la ville.C’est ainsi qu’avec l’appui du gouvernement provincial de l’époque et l’accompagnement financier d’Agro Action Allemande que le parlement a pu obtenir un terrain et un bâtiment en 2006.
C’est depuis 2016 que Mr HAMADI TWAHA est coordonnateur Est du parlement d’enfants, où il pilote pour le moment trois grands projets financés par des bailleurs des fonds internationaux parmi lesquels figure Care international. Il a encouragé les jeunes dans les activités de promotion des droits humains, en leur démontrant que pour répondre aux besoins humanitaires, il faut tout d’abord croire que les problèmes sont réels et non imaginaires et qu’ils doivent être résolus. Ceci vous booste, que ce soit avec ou sans financement.
A l’en croire, ce n’est pas en fuyant ses responsabilités qu’on les assume, mais c’est en y faisant face.