Du vendredi 23 au samedi 24 février dernier, les activités se sont déroulées dans la salle Rumangabo de l’hôtel SERENA à Goma en présence de quelques personnalités clés dans les processus paix encours en République Démocratique du Congo.
A 9h00 de Goma, l’heure prévue pour débuter l’activité, les participants étaient déjà mis en place et tout le protocole prévu pour leur accueil. Place à l’hymne nationale dirigée par l’autorité urbaine représentée dans la salle.
A l’issu de ces échanges, à la sortie de l’intervenante, les participants ont pris le temps de passer en revue les points à l’ordre du jour afin de se fixer sur le sujet des échanges du jour suivant.
Le samedi 24, déjà à 08h30’ les participants étaient en train de se partager leurs impressions sur la première journée de la conférence. L’attention de plusieurs était visiblement retenue sur la visite au camps de personnes déplacées qui leur a valu un angle de vue tout différent.
Après cette brève récapitulation des participants, la parole a été accordée au premier panéliste du jour, le professeur Alphonse Ntumba Luaba, Coordonnateur du mécanisme national de suivi. Ce dernier, après avoir fait une revue panoramique de son expérience personnelle en sa qualité de diplomate. Il a concentré son intervention sur les résolutions proposées par l’accord-cadre d’Addis-Abeba qu’il a décortiqué ligne après une autre.
Après près de 2 heures de son exposé, le Professeur a également ouvert les discussions pour avoir les commentaires et différents avis des uns et des autres à propos des résolutions proposées par l’accord cadre d’Addis-Abeba.
Orienté par le Directeur Général de PALU, Donald DEYA, l’après-midi de ce jour a été consacré au travail proprement-dit, les participants se sont partagés des rôles à jouer dans le monitoring des différents instruments mis en place pour restaurer la paix dans la région des grands lacs. Le partage des rôles est parti de l’accord cadre d’Addis-Abeba, l’accord de Luanda, celui de Nairobi ainsi que le plan de désengagement de la Monusco.
Dans ces discussions de fin d’après-midi, les participants se sont partagés des stratégies nécessaires pour approfondir les recherches afin de ressortir des points utiles dans une prochaine note de plaidoyer à adresser aux acteurs de la paix dans la région sous étude.
L’activité ayant été conclue, les travaux de plaidoyer ont commencé par le monitoring effectué dès ce jour par les participants ayant choisi tel au tel autre instrument débattu lors des discussions avec les différents panelistes des 2 jours de la conférence.