C’est autour de ce sous-thème que se sont articulés les échanges de ce jeudi 16 septembre 2021 dirigés par Iragi Mpunga Evariste, jeune volontaire au sein de Congo Peace Network, avec les jeunes activistes des droits humains et professionnels du numérique de la ville de Goma. En effet, Le développement de l’internet constitue en ce début du XXIème siècle un tournant majeur de la civilisation humaine. L’internet constitue l’illustration parfaite des possibilités offertes par les NTIC, qui grâce aux services disponibles (technologies numériques de communication, de transmission de l’information, etc.) demeure un puissant vecteur de communication utilisé par des millions de personnes.
Cependant, le développement de l’internet n’a pas eu que d’effets positifs sur la situation des droits de l’homme. Il en résulte que l’espace numérisé qu’offre les NTIC notamment l’Internet, est de plus en plus le lieu pour commettre des agissements répréhensibles de toutes sortes, attentatoires tant aux intérêts des particuliers qu’à ceux de la chose publique.
Comme le monde physique, le monde virtuel a aussi ses criminels auxquels la loi pénale devrait s’appliquer et poursuivre afin qu’il n’y ait pas impunité ou encore inégalité dans la société. Car chaque être humain qui se cache derrière un ordinateur et qui trouble l’ordre public doit par cette même occasion être aussi poursuivi et puni.
L’internet connut indubitablement comme étant un accélérateur de progrès, il est également un des plus gros vecteurs de commission des comportements criminels avec des variétés nouvelles telles que : les accès et maintiens frauduleux dans un système informatique (système de paiement), le sabotage, atteintes aux données informatiques nées de la technologie Internet et d’autres infractions classiques commises à travers l’espace virtuel. La cybercriminalité a trouvé dans les services bancaires informatisés un terrain fertile afin de s’étendre dans le monde et en particulier au Congo.
L’irruption de ce nouveau phénomène criminel dénommé cybercriminalité caractérisée par sa trans-nationalité, son immatérialité, sa volatilité et l’anonymat de ses acteurs a contribué à brouiller les repères du système pénal dont les réponses traditionnelles et permanentes, conçues et élaborées pour un environnement matérialisé et national, se sont vite révélées inappropriées et inadaptées pour saisir cette nouvelle réalité de l’ère numérique.
L’objectif de ces échanges est la sensibilisation des jeunes activistes des droits humains et professionnels du numérique sur l’usage des médias sociaux comme outil d’alerte et de plaidoyer pour le respect des droits et des libertés fondamentales et la lutte contre la désinformation et fake news d’une part, et de les amener les participants à s’engager dans la promotion et la protection des droits humains sur internet et à lutter contre les fakenews en période de covid-19 et en période électorale qui conduisent à des violences et violations des droits humains au sein de la communauté, d’autre part